Petite note sur la « banalité du mal »

La « banalité du mal » est un concept philosophique développé par Hannah Arendt en 1963 dans son ouvrage intitulé :
Eichmann à Jérusalem. Lors de son procès, Eichmann, qu’on pense être une bête furieuse, donne l’image d’un petit fonctionnaire médiocre. Hannah Arendt en conclut que le mal ne réside pas dans l’extraordinaire mais qu’il est partout et peut toucher n’importe qui à n’importe quel moment. Hannah Arendt ne considère pas Eichmann comme un monstre sanguinaire car ce serait l’excuser. En revanche, Arendt souligne la médiocrité du personnage qui s’est laissé, de son plein gré, emporté par le mouvement.
Lilly-Marie Vecchierini (TL)

Photo de Hannah Arendt
Photo Eichmann lors de son procès